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jeudi 25 mai 2006

Jour férié

Me suis levé à 6h30, prêt à sortir à 7h : Mission trouver des clopes. Vi c'est un jour férié. Je me lève à 6h30... Et il y a des jours comme ça. Pas un tabac d'ouvert dans cette p*tain de ville, ouf j'en trouve un, loin, dans la rue des Pyrenées... Les gens ont tous l'air sans visage, pas aimables... Le taxi s'arrete SUR le passage piètons... Je râle, il râle à son tour, je comprends pas, j'ai mes écouteurs sur les oreilles, ma clé ne fonctionne pas je ne sais pas pourquoi... Plus de piles? Autre traversage, le bus s'arrête aussi SUR le passage piètons. Non mais quoi c'est free style aujourd'hui??? (boom) j'achète mes clopes.

Dans ma rue, une lutte se profile, lui il arrive d'en face, 45/50 ans, un gros sac à dos. De l'autre côté, moi, divin, écouteurs ne fonctionnant pas, armé d'un pain suisse et d'un pain au raisin. Lieu d'affrontement, dans 20 mètres, sur le trottoir encombré d'une poubelle. On marche à peu près à la même vitesse, forcément l'un d'entre nous devra céder le passage.

Arrive la poubelle, finalement je m'arrête pour laisser le passage, le sac à dos est gros. Et ce con me heurte avec le devant du parka et pardon ou merci je m'assoie dessus en poussant des cris de plaisirs!

J'aurais du faire quoi? râler? le frapper à coups de pain suisse et l'achever avc le pain au raisin, tous deux amoureusement vendu par la boulangère pas réveillée, pas aimable, pas souriante, à priori au bord du suicide? (yoda)
Que nenni, je me suis drapé dans ma splendeur et j'ai regarder droit devant ! Bon ok j'ai du dire " Tous des connards ces parisiens" & aussi " Ville de merde " mais c'est pas grave :-)

Aujourd'hui temps de merde, normal je travaille pas... Doit y avoir une logique Météosat là dedans. A 13h rdv pour déjeuner avec C., un parisien charmant et drôle, adorable,frais, j'allais pas râter ça non? Fresh & cute, que demande le peuple?

Demain soir je réceptionne Y., que je suis impatient de voir :-) Il vient pour le week end, sorties & sorties prévues ! (pompom)

Première nuit dans mon lit "Miranda Hobbes", une purêté sobre de barreaux en métal gris. Qualifié par Zemoi " C'est un lit SM Ikea" Je testerai ;-).

Miranda's bed
Miranda Hobbes bed
Intimate's bed
Intimate's bed

J'ai failli mourir hier, écrasé par le carton d'une armoire PAX de 2 mètres sur 1 mètre et de 50 kilos que j'ai bêtement essayé de rattraper. Réflexion faîte j'aurais pu me casser le bras, me faire très mal, me le prendre sur la tête et mourir bêtement tout seul chez moi où j'aurais écris sur cette moquette que je déteste, avec mon sang : " Ikea m' a tuER " avant de rendre l'âme.

Je m'en tire avec une jolie éraflure profonde un peu avant le poignet. (aie)

I will survive ! i think... (afro)

lundi 22 mai 2006

Lovely week end

Voila ca y est, j-4 avant le fabulous week end, je ne tiens plus en place (pompom)
Programme libre et chargé à la fois en très bonne compagnie. Je suis très très impatient !!Almodovar et Lempicka, entre autres, bougez pas on arrive !

On pousse les meubles, on monte le son et on ondule outrageusement son corps !

Michael Gray - The week end

mardi 16 mai 2006

The Face

Vous rappelez vous la série tv Mike Hammer, où l'on suivait les enquêtes d'un détective new-yorkais. C'est vieux, ça date du milieu des années 80, époque foisonnante niveau présence de détéctives privés à la télévision.

Mike Hammer sur Wikipédia

Ce cher Mike, passait donc son temps à essayer de résoudre moultes enquêtes plus alambiquées les unes que les autres. Le tout dans une atmosphère, jazzy pour l'ambiance sonore et glamour, enfin moi je trouvais à l'époque, pour les situations, les personnages. Mickey Spillane avait fait de Mike Hammer un héros de roman dans "I, the jury" dès 1947 et bien que la série se passa en 1985, on sentait bien l'atmosphère sombre de polar en provenance directe de l'après guerre.

Quelques fois le fil de l'action s'arrêtait. Le temps se suspendait. Et Mike Hammer, celui qui n'avait peur de rien, la voyait.

Mais qui donc me direz vous?

Elle.

The Face.

Pour les plus jeunes c'est un peu comme la Femme en rouge dans Matrix, une apparition. Irréelle, évanescente et térriblement belle, désirable. Mais insaisisable.

Pour en revenir à Mike Hammer, la femme s'appelle The Face, c'est son nom, crédité comme tel au générique et joué par Donna Denton durant les deux premières saisons de la série. Elle n'a pas d'autre nom que The Face, le visage. Pas d'histoire, pas de vie, juste un nom, une apparition. Quand Mike Hammer l'aperçoit, le temps s'arrête, la musique change, le ralenti fait place à l'action.

Mais où veut il en venir enfin? Tout simplement, c'est ce qui m'est arrivé par deux fois ces temps çi à intervalles rapprochés. On s'était parlé il y a longtemps sur le réseau, j'avais coupé court je ne sais plus pourquoi. Il n'est pas ce que je qualifierai de beau, ni laid d'ailleurs, il est .... magnètique. Il est sa propre beauté, attirant à lui les regards dont le mien. Et hop je l'avais oublié.
Jusqu'à ce que je le croise ce soir là, il ya environ 3 semaines. Près d'Hotel de ville, vers les 22h, je n'étais pas seul. Je lève les yeux et je le vois, s'avançant dans ma direction. Géant, gainé de noir, j'ai souvenir d'un visage éclairé, blafard, les traits acérés, regardant droit devant lui. Et il est passé à quelques centimètres de moi. Tout s'est arrêté et je ne pouvais faire autrement que de le regarder. Il a disparu comme il était apparu. J'ai eu mon moment Mike Hammer. J'avais vu The Face.

La deuxième fois ce fut vendredi dernier. Un matin comme les autres, où, pas reveillé, je marchais dans ma rue, la musique de ma clé USB dans les oreilles. Je sors de ma rue, je fais 10 mètres et je me retrouve devant le passage piètons pour traverser la rue de Belleville. Ce feu est long, les parisiens conduisent comme des dingues, j'attends que le bonhomme soit vert. Un scooter s'arrête à un mètre de moi. C'est lui, The Face.
Incapable de faire un pas, je le regarde derrière mes lunettes noires. Il guette le feu vert. Toujours gaîné de noir, des baskets grises-argent aux pieds. Son visage est toujours aussi acéré, anguleux, lumineux malgré la visière de son casque qui fait de l'ombre. Ce n'est pas un casque intégral heureusement pour moi. Il démarre et s'en va.

Vous savez quoi? ben j'ai raté le bonhomme vert et j'ai dû attendre une deuxième fois que le feu passe au rouge pour traverser. (afro)

Je ne sais pas qui il est. Je ne sais pas si je veux le savoir. Il est juste The Face. Mon the face ;-)
Ne dit on pas jamais deux sans trois? Qui sait.

lundi 15 mai 2006

L'artefact

"Affronter mille dangers, supporter le poids du trésor et pour enfin le possèder"

La possession d'un objet si rare soit il, implique forcément convoitise, felonnerie et stratégie. Coiffé de ma fidèle casquette, je décida de partir en quête de mon Grââl ultime.

Première étape, la traversée jusqu'au frontière de la civilisation, avec moultes bacchichs distribués. L'aventurier n'est pas économe mais sait quand même négocier. La pirogue branlante crapahutait tant bien que mal sur cette rivière chaotique, où les rapides succèdaient à des étendues d'eaux calmes. Quelques barages occasionnaient de longues poses. D'autres pirogues furent nécessaires pour progresser plus avant dans la jungle interdite.

La cité des Ma, était en vue. Préservée, linéaire, jardins suspendus, hautes constructions et palais bas, comme une Babylone jamais découverte, polluée et pillée. Mon arrivée ne déclencha pas de terreur bien au contraire, l'acceuil de la Sainte Prêtresse me le confirma. Je tentais d'expliquer ma venue, tandis que l'on m'entrainait vers un banquet dressé à l'occasion d'une fête sacrée. J'écoutais et je mangeais ce que l'on m'offrait, je sentais le flot d'expériences et de sagesse qui transpirait des diverses conversations que je tentais de decrypter. On me demanda ce qui m'amenait dans cette contrée à la limite du territoire interdit. J'abordais donc le sujet de cet artefact ancien que j'etais venu étudier et ramener si c'était possible vers le nouveau monde.

On m'appris que si cet objet était consideré comme un objet de légende dans nos livres d'histoire, il n'en était rien pour les habitants du village. C'était un objet courant et ils ne voyaient aucun inconvénient à ce que je le ramène dans mon monde, si j'arrivais à le trouver. On m'indiqua l'endroit où je pourrais trouver vraisemblablement l'artefact. Je remerciais mes hôtes de leur hospitalité, qui me souhaitèrent perspicacité et chance dans ma quête.
Curieusement, suivant les indications de la Prêtresse, je trouvais le lieu. Et je trouvais l'artefact. Les descriptions anciennes indiquaient que l'artefact fonctionnait avec d'autre éléments. Or ceux ci n'étaient pas avec l'objet, je passais donc le temple BRI, c'était son nom, au peigne fin. Je finis par trouver les tubes d'argent dans un écrin fait d'un métal bleu.
J'étais en possession du Tout. L'objet de mes obsessions était entre mes mains.

J'entrepris de le ramener vers ma civilisation, quittant celle çi avec regret. Lourd est l'aboutissement de la quête, la chaleur n'aidant en rien ma progression, j'avancais lentement dans la jungle interdite.

J'écris ceci de mon bureau, dont la vue donne sur le Parc. J'ai devant moi l'artefact. Je l'ai remonté. Je vais tenter de savoir à quoi il peut bien servir. Une nouvelle page d'histoire va s'écrire...

ps: J'ai trouvé plus amusant d'écrire ça que de dire que j'avais récuperé ma perçeuse dévisseuse sans fil, que j'ai eu un mal fou a trouver les putains de mèches qui allaient avec. Je vais pouvoir fixer à tout va!

(pompom)

vendredi 12 mai 2006

Comme dans un shaker

Roi de la loose, 1m88! voir l'avant post précédent.
J'ai un don, pas d'ubiquité, mais un don, le don d'attirer les handicapés des sentiments, les incapables de s'exprimer, les "mals" dans leur tête, bref des tubercules muets au corps d'athlètes... Communication c'est la base de toute relation amicale, amoureuse, professionnelle. On ne peut s'en passer, je ne peux m'en passer, j'ai besoin d'entendre les choses, que l'on me les disent.
Donc je résume vite. 3 jours de soirées extrêment agréables, qui se terminaient a 00h30, bien plus que du sexe, des repas des discussions, des gestes tendres, tout semblait aller vers ce quoi je tends. Il part en Bretagne en famille et ne revient que le jeudi. Dimanche matin je pars chercher ma sacoche oubliée... Gestes tendres encore. Et je sais ce qu'est un geste tendre, je sais ce qu'est une manifestation de tendresse ! Donc pas de doutes possibles.
Avant de partir je signifie que les sms et les coups de tel sont les bienvenus si il le désire. dans l'escalier, il me crie encore un "bisous". Et plus rien. 5 jours sans nouvelles. Nada.
Jeudi j'ai la bonne idée daller voir sur le réseau et qui vois je? 1m88, j'envoie un laconqiue " Ca y est tu es rentré?" La conversation est plate, sans envergure et j'ai droit à "oui ca va et toi? des rencontres sexuelles? je suis sur :-)" Oui avec le smiley à la fin. Je suis tombé de haut, très haut et j'ai le vertige, faut il le rappeler.
Je reponds : " Et bien après notre " plan de 3 jours" j'ai été sollicité, mais je n'ai pas encore fait mon choix".
Réponse : "Oui sois lucide... fais ce que tu sens... Fuissssssss, bon je vais me coucher bonne nuit, bisous".
Agite le Boogle qui te sert de cerveau et essaye de comprendre ce qu'il a bien pu vouloir dire.... j'ai agîté, agîté... Agîté. Mais trop d'agitation provoque en moi le doute et la colère. J'ai horreur de pas avoir de réponses à mes questions. C'est malsain, médiocre et pitoyable.
Or je ne mérite pas la médiocrité. J'ai donné déja. J'aime la clarté, la franchise et les gens constants. J'en ai rencontré peu de ces gens biens. celui là n'en fait po partie visiblement.

Pour résumer, dans l'ordre depuis que je suis arrivé ici : Il y a de la constance, beaucoup de constance mais de la constance médiocre et sur un schéma qui se répète.

1 _ R. 2 rencontres, il hésitait visiblement, la deuxième fut la bonne. il regarde depuis mon profil tous les 3 à 4 jours avec la régularité d'un métronome, mais sans mots dire...

2 _ J-P Une rencontre, j'ai pas eu l'impression de le trainer chez moi de force. Ce fût très bon. byebye adios, disparu :-) mais ca m'arrangeait concernant certains détails. Je lui souhaite beaucoup de bonheur dans sa vie, il est adorable.

3 _ Y. le malade, ne buvant que du café et ne mangeant que des céréales, a reussit a me foutre le bourdon dans un bar en moins de 2 heures. Il commencait à me gonfler dès msn, par certaines bizarreries...

4 _ T. Un verre, gentil mais ne me plaisant pas, pas de boom wiiiiizzzz et c'était récirproque. Très sympathique, pourrait devenir un ami.

5 _ 1m88. En contact depuis longtemps, me faisant sentir qu'il regrettait que l'on ne se rencontre pas. On s'est rencontré. Je le regrette. Décevant. Minable.

6 _ S. Pour le fun. sachant pourquoi il venait. Et très fun justement :-)

Pas très probant tout ça... Je perds pas espoir de rencontrer la perle rare, il ya une liste d'attente très longue d'ailleurs... Que je ne m'explique pas vraiment depuis que je suis arrivé ici. Tant que j'évite absolument les tubercules décérébrés aussi humain qu'un manche à balai qui s'expriment par paraboles ou prechant le faux pour savoir le vrai, je devrais la trouver ma perle.
Je reste zen & i'm just smiling ;-)

mardi 9 mai 2006

googleidol

j'ai trouvé ça en farfouillant sur GoogleIdol, une partie de Google video.

Un couple de jeunes (américains je suppose) s'eclate devant leur cam sur un single d'Aqua, mais en inversant les rôles, la fille fait le chanteur et le garçon si vous suivez bien fait la chanteuse.

Ils sont mignons comme tout et m'ont fait beaucoup sourire.

Happy dumbasses numa style video

dimanche 7 mai 2006

Bisounours vert neurasthenique

Le titre est en référence aux commentaires du précédent post ( Merci Stella, toi au moins tu as les "couilles" que tu n'as pas pour commenter mes posts et je t'en remercie )
Alors bisounours vert neurasthénique, j'en suis pas un, non non, du tout, manquerait plus que ça. Et si oui apres tout? est ce que ca serait si mal que ça? Non je crois pas, reflexion faîte, c'est même plutôt agréable ces temps çi...

ce soir donc, de nouveau repas délicieux, de l'entrée au dessert, préparé avec..... amour (??? !!! au choix, moi j'en sais encore rien) vin délicieux, moments întimes délicieux. Même la télé et les infos étaient déliciieuses ! ( note : pas de télé depuis 3 semaines ) Le film d'horreur nul dont je ne me rappelle même pas le titre était délicieux. Nous étions même délicieusement désappointés devant cette fin sans queue ni tête...

Rares sont les instants où l'on ne se touche pas l'un l'autre. Et pas l'inverse. Il chante en permanence et j'ai l'impression qu'il choisit des paroles précises... Il me dit des choses sans les dire, en chantant... Je ne sais pas encore trop quoi en penser. Et si je me laissais aller à, soyons fous, rêver? Et si je prenais pour argent comptant ce qu'il me dit en chantant? et si...

Je remontais lentement la rue Montgolfier dans le 3e, j'y passe pour reprendre mon métro. Allumant ma cigarette, je ne peux presque pas fumer chez lui, c'est pas un mal ;-) Lentement je me dirigeais vers le métro pour prendre la dernière rame. Je me suis dit que c'était bon, que c'était bien, légèrement ennivré par le vin et beaucoup par lui, de vivre ça, maintenant.

Putain de sa race j'ai oublié ma sacoche chez lui ! et merde ! Et il quitte paris juqu'à mardi... Je l'appelle là à 00h22. Il ne part pas si tôt que ca, je passe la recupèrer vers 11h. Bizarre, au tel il ma dit "bonne nuit bisounours" Tain merde il lit ce post avant que je l'ai publié??? c'est un hasard???

(putain mon sac j'ai oublié ma sacoche!!! je suis grave...)

Bon ben je le reverrais demain, avant qu'il parte, c'est le côté positif de mon étourderie...

Bon je vais me commander un costume de bisounours vert presque neurasthenique... Je ne vois plus que ça.

samedi 6 mai 2006

There are worse things i could do

Dîner avec G. ce soir. 19h30 : Il m'attend. Toujours 1m88. Beau. Trop.

Dîner chez lui. Soupe mixée devant mes yeux vus. Sidéré.

Conservation tendue, chacun sur ses positions.

Maladresses de sa part, je deviens vindicatif & cassant.

Désastreux. Envie de partir vite. L'interaction ne se fait pas.

L'ordinateur fait tourner en boucle de la musique. Et tout à changé avec ça :

Stockard Channing - There are worse things i could do


Tout bascule. Je ne comprends plus rien. Plus envie de partir. Plus du tout.

Le soleil brille aujourd'hui. Plus dans ma tête que, effectivement, dans le ciel. C'est suffisant.

lundi 1 mai 2006

Ciel etoilé

Rhoo j'oubliais de vous montrer mon coin d'étoiles ! ok on voit po bien mais ce sont bien des étoiles