intimate

Je suis deseperé, complétement hors de tout ces temps çi. Après la lampe hors de prix, j'ai trouvé encore plus inutile mais plus grand plus démesuré et plus cher :-)



Une nuit dans une chambre d'hotel unique et éphémère sur le toit de du Palais Tokyo. Bizarrement le truc est tellement démesuré que je ne vois qu'une seule personne avec qui passer la nuit dans cette chambre. C'est avec lui que j'aimerai le faire. Il comprendrait l'instantanéïté du moment, la superficialité de mon envie, bref j'aurais pas besoin de lui expliquer... Il me manque quelque part, lui et son goût pour le vin, son goût pour les objets anciens, son goût pour moi... surtout celui là en fait.

Allez c'etait juste pour rever.
Fin de transmission.

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Ca n'intéresse personne mais j'ai fais une belle crise de boulimie bien particulière, une forme rare, addictive et absolument démoniaque : la boulimie d'expos !

La dernière que j'ai fais c'était... je ne sais plus d'ailleurs se reporter à la catégorie adéquate. Bref, j'étais en grand manque! Or depuis au moins 3 semaines, ce samedi 15 avril de l'an de grâce 2005 était réservé exclusivement à l'agent TO. Mon expo-buddy & indéniablement ami, ouvert sur le monde des arts, de la déconne et des beaux mecs du Panfoulia

Donc l'agent TO et moi nous sommes retrouvés devant le Grand Palais. Suis arrivé un peu à la bourre, TO en a profité pour draguer, j'ai un sms qui l'atteste !( note : faire chanter TO ! pourquoi : parce que je suis baddddddd!)

Direction Italia Nova 1900-1950, une aventure de l'art italien. Une exposition de taille moyenne, où j'ai encore eu cette impression de découvrir le nom de peintres que je connaissais sans les connaître. Hormis les Chirico, les magnifiques Boccioni, mais pas la superbe sculpture que j'adore :-( les stupéfiants portraits de d'Antonio Donghi et les toiles de Ubaldo Oppi. Bon je m'arrête là, z'avez qu'à y aller, c'est superbe, surprenant et certaines fois intense. Non, le truc qui ressemble à un buzzer, n'est pas un buzzer agent TO, de loin c'est une tête, qui donne l'impression de tourner de gauche à droite très vite et c'est un portrait de Mussolini, donc ce n'est pas un buzzer, mais c'est facile de confondre je reconnais :-)

Notre très joyeuse équipe est repartie vers le centre, les estomac criaient famine et chemin faisant l'idée d'aller voir ce qu'il y avait de bien à Beaubourg germa.

Beaubourg : notre choix se porte sur Los Angeles 1955-1985, naissance d'une capitale artistique (ça tombait bien je surfe toujours sur ma vague Angelyne). Je recommande, je recommande on en prend plein la vue peintures, photos, videos ,sculptures, il y en a pour tous les goûts. Certaines performances filmées d'un certains Chris Burden réalisées durant les années 70, vont en saisir, revulser, fasciner (tout ça dans l'ordre) plus d'un. Le Pop art de Los Angeles, fin pléonasme, s'inscrit sous toutes ses formes.

Chris Burden, Trans-fixed, performance 1974 (Oui il est bien crucifié sur une Coccinelle avec de vrais clous... d'autres réjouissances se font avec des punaises et même des tirs réels d'armes à feux...). Une très belle exposition pleine de couleurs et d'instantanés.

Tout à côté, l'expo Morphosis. "une vitrine de 250m², sorte d'écran hollywoodien horizontal transparent, expose sous nos pieds 24 projets récents de l'agence d'architecture Morphosis fondée à Los Angeles en 1972 par Thom Mayne...".
Bluffant! Dans un musée, une expo, on ne touche pas, on le sait tous, même si l'envie est là et que les gardiens ne sont pas là pour rien. Ici on passe outre ou presque, on ne touche pas on marche dessus, sur cet immense plan horizontal transparent sous lequel sont disposés diaporamas, plans & maquettes en 3d. "Chaussons !" hurle le gardien aux récalcitrants qui tentent de monter sur la dalle de verre avec leurs chaussures agressives. Donc on enfile ces petits chaussons par dessus ces chaussures et hop on marche littéralement sur la ville ! Ainsi se laissent admirer les projets très organiques de Morphosis.

La faim étant cruelle, elle se manifesta au bout d'un moment. Par habitude nous sommes retournés au Cavalier bleu, pour un pantagruelique déjeuner. La mousse au chocolat plombe illico, l'idée même de légèreté disparaît! Excellente compagnie, dicsussions à bâtons rompus, oui on a dit du mal... Me suis toujours fait la réflexion que l'agent TO & moi on s'était rencontré pour les bonnes raisons, je confirme ;-) et on remet ça très viteeee !

Dimanche mise en carton le retour, 16 cartons, des gros, des petits, j'ai re-deplacé les meubles demontés pour faciliter le chargement dans la camionnette que j'ai loué. 7/9m3, ça devrait suffir, ça paraît même gigantesque....

Lundi, aujourd'hui. Puisque je suis sensé faire ce que j'ai à faire, jolie façon de me dire d'aller voir ailleurs soit dit en passant... Rencontre avec R. On diale depuis 15 jours. Agréable, charmant, musclé rholalala, plein d'humour comme j'aime. Je ne pense pas que ça ira beaucoup plus loin, mais j'ai passé un agréable moment et en plus il fait un très bon café que l'on a siroté pendant notre longue discussion.

Demain c'est J-1, aucunes nouvelles de mon chauffeur-déménageur, j'espère qu'il pense à moi pour mercredi (afro).

Nouvel ordre de mission : Se rendre à la "grande machinerie", espionner et noter absolument tout à propos du plus grand génie creatif en matière d'architecture (Non vous n'êtes pas objectif et vous vous en foutez, Agent J. )
Mission à effectuer en binome.

L'agent J. (C'est moi) est de retour. Sachant qu'une seule personne serait à la hauteur de cette delicate mission : L'agent Y. (Le seul et l'unique)

En tenue de combat, nous partîmes donc à la grande machinerie, appelée par le commun des mortels Beaubourg (et par moi le centre Poupoudou...). L'agent Y. et moi avions decouverts ensemble ce joyau architectural qu'est la rue Mallet-Stevens dans le 16e arrondissement de Paris. L'agent Y. m'avait même offert l'oeuvre complete et merveilleuse de l'architecte Rob Mallet-Stevens dans un superbe livre qui m'est encore plus precieux pour des raisons qui ne regardent que l'agent Y. et mouaaaaaa ;-)

Il m'a tout d'abord semblé difficile de faire une exposition sur un architecte longtemps oublié, éclipsé par un Le Corbusier et qui n'avait laissé pratiquement aucunes archives...
Par delà l'oeuvre architectonique de l'artiste, on decouvre surtout un homme. Sa réalité, le fait qu'il a existé à une époque lointaine.
Les premiers croquis, les premieres esquisses, les premiers projets. On y voit les traits de crayons du bâti, effacé ensuite pour être remplacés par de l'encre. Touchant, émotionnellement intense. MON Mallet-Stevens, une simple feuille de verre me separant de la trace laissée par son crayon... L'agent Y. me fait tres justement la reflexion que c'etait un peu comme les premiers dessins d'un enfant. C'est une sensation que j'ai eu aussi, les premiers dessins d'un créateur qui se cherche et n'a pas encore trouvé son style.
Une grosse partie de l'exposition est donc consacrée au dessin de villas et autres projets qui vont des années 10 à 20. Quelques meubles, dont les fameux bureaux et les chaises conçus par Mallet etaient exposés. Je n'ai jamais été tres fan de ses meubles et surtout des materiaux, laques et peintures qui les recouvraient , donc pas de surprise à ce niveaux là.
Enfin la partie qui m'intéressait l'oeuvre debutant des les années 20. La villa du Vicomte de Noailles à Hyères, monstre tentatucalire et a priori labyrinthique, dominant la vieille ville. Une gigantesque maquette donne une assez bonne idée de la masse de l'objet. Transport dans une autre époque une autre temps, j'entendais presque les sons, humait les odeurs de cette époque de ce lieux mythique. Je n'ai pas trop compris l'interet des multiples petit ecrans( mais vraiment tres petits) qui diffusait un film avec les photos qui etaient exposées dans la salle....
La rue Mallet-Stevens dont toutes les facades était representées en maquette, un superbe ensemble que je trouve absolument merveilleux, il n'est pas complet dans la realité , manque a l'appel des constructions que Mallet Stevens n'a pu créer. Je conseille très tresssss tressssss fortement d'aller visiter la rue. C'est un must !
La villa Cavrois, recouverte une fois n'est pas coutume de brique plate dans les tons ocres/jaunes....Contrastant avec les batiment immaculés que l'architecte concevait. Un peu comme Meyer et son Getty Center en Californie devenu beige devant une levée de bouclier des personnes vivants alentours, effrayées par les habituelles constructions blanches de l'architecte (Batiment de Canal+ à Paris).
C'est une exposition courte, trop peut être, mais je trouve que le défi est relevé. Je ne suis pas objectif evidemment je le dis et le repete. Mais elle a eut le mérite d'être montée.
Dire qu'il y a quelques temps encore plus aucun livre sur l'oeuvre de Mallet-Stevens n'etaient édités ou réédités... Ces temps çi ils foisonnent ! j'en ai acheté un pour mon taff, le meme que celui que m'a offert l'agent Y. héhé

L'expo s'arrête le 29... Il est encore temps !

Cette exposition fut aussi un pretexte pour retrouver l'agent Y. que j'aime beaucoup et j'espère qu'il le sait ! Agent Y. Ce fut un plaisir de fêter nos retrouvailles à cette exposition, nous avions decouverts la rue Mallet-Stevens ensemble ainsi que la fondation Le Corbusier, c gravé dans la mémoire d'Intimate pour toujours ;-) Tendres pensées juste pour vous. Et je conclurai par ce mot WAOUUUU ! ;-)( lui seul comprendra :-)

Mais je ne m'arrête pas là ! Dimanche mission d'exploration à nouveau à la grande machinerie, pour l'exposition D-Day sur le design ! Avec cette fois çi une nouvelle recrue de l'Agence : L'agent To ( héhé j'ai pas pu m'empecher) qui a subit le baptême du feu au musée Guimet, on ne change pas une équipe qui marche !

Hier, tard. Il me contacte, sans photo, sur le reseau. Chose inhabituelle je reponds. S'en suit une conversation de deux heures, qui finira sur Msn et au telephone. Discussion agréable, il comptait monter sur paris, il habite en champagne, pour aller au Musée Guimet. Je lui propose d'aller avec lui. Rendez vous pris.
Aujourd'hui 10h30 au Musée Guimet, et bien j'en ai vu des bouddha ! plein tout plein, aux noms plus imprononçables les uns que les autres, je crois que j'ai atteint mon overdose d'estampes japonaises aussi, dont c'etait le dernier jour d'exposition. Ce musée a 3 ou 4 niveau, tous faits en long en large et en travers, avec une excellente compagnie, nous avons bien ris.
Choc de la bibliotheque en rotonde avec les statues de cariatides, tres joliiii !
Dejeuner tardif au MacDonald et balade.
Une très belle journée avec un jeune homme intéressant et drole.
What a lovely day!

Lundi expo Big bang sur la création et la destruction dans l'art du 20e siècle à Beaubourg. Latente impression que l'on a fournit un theme au professionnels du lieu et à eux de se demerder pour mettre les pieces en rapport. Un bon travail malgré tout, malgré une impression d'etrange concernant les pieces exposées, d'époques diverses et leur mise en scène dans des "chambres" aux noms parfois... Peut être mal adaptés. Bref une scenographie complexe et pas forcement evidente qui demandait une vision globale de tous les arts. Une occasion aussi pour le musée de ressortir de ses réserves des oeuvres peu souvent exposées et que je n'avais vu jusqu'à présent que dans des livres.
Cependant de bons moments pour moi, je ne peux rester que rêveur et pensif devant un Giacometti, un Brancusi, une compression de C�sar, le presse agrumes de Starck ou encore une chaise de Gerrit Retvield, pas mal de choses du Bauhaus et des Delaunay... Bref mes predilections :-)
Découverte aussi d'une artiste vidéaste, je ne me suis pas encore renseigné sur son travail, Andreas Fraser, une video désopilante, ironique et acerbe, qui mettait en scène une gardienne de musée faisant sa visite virtuelle. un excellent moment.
Fasciné aussi par une bande lumineuse en diode rouge comme on en voit partout, diffusant des phrases laconiques, existant par et pour leur sens, lieux communs ou pas, elles defilaient, importantes ou pas, elles se succèdaient, sans fin. Captivant
Pour conclure une exposition avec une impression de fourre-tout, à la limite du foutoir... Reste les oeuvres, toutes, que l'on apprécie ou pas, et qui se suffisaient à elles mêmes, malgré le contexte scenographique parfois un peu malheureux.

Rendez vous lundi pour l'expo Mallet-Stevens, architecte que j'admire depuis longtemps.

Big Bang
Destruction et création dans l'art du 20e siècle

Lundi 13 juin 2005, ma mission si je l'accepte (je l'acccccepte!) me rendre au repère de l'agent Y. pour aller au salon des gros n'avions. Evidement le rendez vous de 10h ne se fera pas, je remercie la ratp pour sa lenteur... Bref j'arrive enfin, l'agent Y. inquiet. Pas de réseau tel dans le metro... D'autant plus que quelqu'un nous attend là bas pour entrer.
Nous voila partis rer A rer B , je sais plus et puis navette ratp (encore) en gare du Bourget pour rejoindre le salon. Embouteillages partout, bruits d'avions qui volent (note ne pas habiter le Bourget qd il y a le salon...)
On descend du bus devant l'entrée du salon et là l'agent Y. me dit " regarde!" Je regardais ailleurs evidemment... Je me retourne, nez vers le ciel et là passe pile au dessus de moi à environ 100, 150 mètres d'altitude je dirais, un bel oiseau blanc et bleu : L'A380 ! Enorme avion qui passe quasi en rase-motte. Il y a un truc qui cloche, c'est le bruit. Juste un leger ronflement de moteur assez lointain alors qu'il est très proche, au dessus de moi!
Moment de grâce, nous sommes arrivés à temps pour le voir voler. Le premier vol de l'avion sur le salon pour le Président or the Republic qui etait présent. Il devait être 12h20 (Non je n'ai ni vu Jacques ni Bernadette, n'en deplaise à Tidus qui me disait que je devais être coiffé comme elle pour la rencontrer!)
Nous retrouvons l'agent Z. compère de l'agent Y. ce qui nous permet d'entrer dans le salon, dans une voiture de police... L'A380 a disparu mais où qu'il est???? bref :-)
Direction la piste pour voir les n'avions exposés.
(image indispo)
Un Hercules que je n'avais jamais vu en vrai! (ben si!)
(image indispo)
Un vieux Lockeed tout chromé absolument magnifique.
(image indispo)
Finalement il s'était posé! le coquin à côté de son long grand frère L'A340_600. l'A340 cotoyait L'A380 et entre les deux, le minuscule A318, du plus bel effet, j'ai pas de photo, fallait y �tre, j'ai deja eu du mal à photographier l'A340_600 en entier!
(image indispo)
La petite trace noire proche du réacteur qui se trouve à l'intérieur de l'aile , c'est bien un homme.
(image indispo)
A380 et Mercedes Benz, l'agent Y. laissant tomber son flegme aurait presque pousser des chtis cris...:-)

Voila un tout petit aperçu du salon, je ne parle pas du méga coup de soleil que j'ai eu sur le visage, je hais le soleil... Ni que j'ai fais le salut de Diana dans un hall d'exposition, au milieu d'une grande allée centrale, ni de la disparition soudaine de l'agent Y. à ce moment précis...

Une belle journéée ;-) Les journées ouvertes au public c'est vendredi, samedi et Dimanche.

galeries photos ici

Ca y est le grand jour est arrivé-!
Demain direction Le Bourget pour voir les n'avionsssssss et surtout the big avion : L'A380. Que je verrais peut-être voler si on arrive à temps, l'agent Y. et moi.
La derniere fois c'etait 1988, j'avais évidemement presque le même âge qu'aujourd'hui ( voggles à tous ! )
I'm so excited !

galeries photos ici

Lundi 4 septembre, Salon de l'automobile pour la première fois. Pas trop de monde, belles caisses, qlqes mâles terribles... Qlqes dames aussi, notamment les deux hôtesses, vêtues de noir, sur leur talons aiguilles du stand de la marque ISUZU... Les plus belles asiatiques que j'ai jamais vu je crois, pt etre que le chrome rutillant des 4x4 qu'elles presentaient y faisait qqlqchose. Sobres et classes, simplement divines (fallait comparer aux sacs bariolés hotessisants des autres stands.)
Je suis monté dans un Mini One hummm je la veux ! Et bien d'autres choses. Bref c'était bien mais je ne le ferais pas tout les ans. Dire que X., mon ex. va me trainer au salon de l'agriculture la prochaine fois! (c'était notre deal salon toto pour moi/salon vavache pour lui).