Lundi expo Big bang sur la création et la destruction dans l'art du 20e siècle à Beaubourg. Latente impression que l'on a fournit un theme au professionnels du lieu et à eux de se demerder pour mettre les pieces en rapport. Un bon travail malgré tout, malgré une impression d'etrange concernant les pieces exposées, d'époques diverses et leur mise en scène dans des "chambres" aux noms parfois... Peut être mal adaptés. Bref une scenographie complexe et pas forcement evidente qui demandait une vision globale de tous les arts. Une occasion aussi pour le musée de ressortir de ses réserves des oeuvres peu souvent exposées et que je n'avais vu jusqu'à présent que dans des livres.
Cependant de bons moments pour moi, je ne peux rester que rêveur et pensif devant un Giacometti, un Brancusi, une compression de C�sar, le presse agrumes de Starck ou encore une chaise de Gerrit Retvield, pas mal de choses du Bauhaus et des Delaunay... Bref mes predilections :-)
Découverte aussi d'une artiste vidéaste, je ne me suis pas encore renseigné sur son travail, Andreas Fraser, une video désopilante, ironique et acerbe, qui mettait en scène une gardienne de musée faisant sa visite virtuelle. un excellent moment.
Fasciné aussi par une bande lumineuse en diode rouge comme on en voit partout, diffusant des phrases laconiques, existant par et pour leur sens, lieux communs ou pas, elles defilaient, importantes ou pas, elles se succèdaient, sans fin. Captivant
Pour conclure une exposition avec une impression de fourre-tout, à la limite du foutoir... Reste les oeuvres, toutes, que l'on apprécie ou pas, et qui se suffisaient à elles mêmes, malgré le contexte scenographique parfois un peu malheureux.

Rendez vous lundi pour l'expo Mallet-Stevens, architecte que j'admire depuis longtemps.

Big Bang
Destruction et création dans l'art du 20e siècle